Le cancer de l’ovaire est une affection du système reproducteur féminin relativement courante. Dans cet article, nous allons vous présenter les principales causes de cette maladie, les symptômes à surveiller et les traitements disponibles pour mieux prévenir, diagnostiquer et soigner ce type de cancer.
Causes et facteurs de risque du cancer de l’ovaire
Mutations génétiques
Des mutations génétiques sont souvent responsables des cancers de l’ovaire. Les plus fréquemment impliquées sont les gènes BRCA1 et BRCA2, qui augmentent le risque de développer aussi bien un cancer de l’ovaire que du sein. D’autres gènes moins connus peuvent également jouer un rôle dans la survenue de ce type de cancer. La plupart du temps, ces mutations génétiques sont héréditaires.
Âge
L’âge est un autre facteur de risque non négligeable. En effet, plus de 50% des cas de cancers de l’ovaire apparaissent chez les femmes âgées de 63 ans ou plus. Le risque d’apparition de ce type de cancer augmente donc avec l’âge.
Hormones
Un traitement hormonal substitutif, utilisé pour limiter les effets indésirables liés à la ménopause, peut légèrement augmenter le risque de développer un cancer de l’ovaire. Néanmoins, celui-ci diminue au fil des années suivant l’arrêt du traitement. N’hésitez pas à parcourir l’internet si vous souhaitez de plus amples informations sur le cancer de l’ovaire.
Symptômes du cancer de l’ovaire
Les symptômes de cette maladie sont souvent discrets et passent inaperçus en début d’affection. Il est néanmoins important de les identifier, car cela permet d’envisager un diagnostic précoce et d’améliorer les chances de guérison. Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve :
Douleur abdominale
De nombreuses femmes touchées par le cancer de l’ovaire ressentent une douleur abdominale lancinante ou persistante. Celle-ci est due à la croissance de la tumeur et à l’augmentation du volume de l’organe affecté.
Gonflement de l’abdomen
L’augmentation du volume de l’abdomen est également un signe à surveiller. Elle résulte généralement de l’accumulation de liquide autour de l’ovaire atteint (ascite) et de la pression exercée sur les organes adjacents.
Troubles digestifs
Le cancer de l’ovaire peut provoquer plusieurs troubles digestifs tels que la constipation, la diarrhée ou encore les ballonnements. Ces manifestations peuvent être confondues avec celles d’autres affections moins graves, comme le syndrome de l’intestin irritable.
Fatigue
La fatigue chronique est un symptôme souvent rapporté par les femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire. Si la fatigue peut être liée à de multiples facteurs, il sera important de consulter un médecin si celle-ci s’accompagne d’autres symptômes évoqués précédemment.
Traitements du cancer de l’ovaire
Le traitement du cancer de l’ovaire dépend de plusieurs facteurs tels que le stade de la maladie, l’état de santé général de la patiente et ses antécédents médicaux. Les principales approches thérapeutiques comprennent :
Chirurgie
La chirurgie est souvent privilégiée pour traiter le cancer de l’ovaire. L’intervention consiste à retirer la tumeur ou l’ensemble du tissu affecté, ce qui inclut généralement une ablation des ovaires et/ou des trompes de Fallope. Dans certains cas, une hystérectomie (retrait de l’utérus) peut aussi être nécessaire.
Chimiothérapie
La chimiothérapie est un traitement médicamenteux utilisé pour détruire les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée avant ou après la chirurgie, en fonction du stade de la maladie et des spécificités propres à chaque patiente. La chimiothérapie se compose généralement de plusieurs cycles espacés de quelques semaines.
Radiothérapie
La radiothérapie utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses. Bien qu’elle soit moins fréquemment utilisée pour traiter le cancer de l’ovaire que la chirurgie ou la chimiothérapie, elle peut être proposée dans certains cas particuliers.
Thérapies ciblées
Les thérapies ciblées sont des traitements spécifiquement conçus pour exploiter les caractéristiques biologiques propres aux cellules cancéreuses et ainsi mieux les combattre. Certaines d’entre elles sont déjà commercialisées et d’autres font toujours l’objet d’essais cliniques.